Le Jitterbug
La Danse et son Histoire
Le Jitterbug
en details
Le jitterbug va emmerger juste après l’apparition du lindy hop dans les années 30. Il n’est en réalité qu’une forme plus « soft » du lindy hop. Vous allez comprendre pourquoi très vite.
Tout d’abord, il ne faut pas oublier l’importance du racisme dans ces années. C’est pourquoi il n’était pas respectable d’aimer ou de danser cette danse identifiée comme une danse de sauvages qu’était le lindy hop.
Ensuite, les blancs américains tout de même attirés par ce courant, se rendirent très vite compte qu’il leur serait impossible de danser aussi bien (souplesse-dextérité) et aussi rapidement que les noirs.
C’est pour cela qu’ils décidèrent d’adapter et de codifier le lindy hop sous le nom de Jitterbug pour le rendre accessible et attractif par la population blanche. Jitterbug signifierait en argot être dans un état second, état euphorique, d’ivresse. Ce sera également le surnom donné aux danseurs de cette danse puis par extension aux danseurs de swing en général.
Ensuite le jitterbug donnera naissance aux 2 variantes. Dans un premier temps au west coast swing (wcs) avec Dean Collins comme leader, et du coup par opposition donna également naissance à l’east coast swing (ecs) avec Arthur Murray comme chef d’orchestre.
En Europe, c’est à la libération, avec le débarquement des G.I. et leurs orchestres Big Bands que le jitterbug s’imposera sous différentes formes.
Cette danse est en réalité l’ancêtre de toutes les danses issues du mouvement swing que nous pratiquons couramment aujourd’hui : swing (ecs), jive, be-bop, boogie-woogie, west coast swing (wcs)…
TECHNIQUE DE BASE :
Dés son apparition, il existe 3 formes du pas de base du jitterbug :
– le single time (4 pas sur 6 temps)
– le double time (4 pas et de tape donc 6 actions sur 6 temps)
– le triple time (8 pas sur 6 trmps )
Il ne faut pas oublier que l’inconvénient majeur de la danse de laquelle il découle, le lindy hop, était sa complexité et sa rapidé d’execution pour les blans. Ces 3 pas de base permettent soit de s’adapter au tempo plus ou moins rapide de la musique, ou bien de faire des effets de style sur une même chanson. De plus, c’est aussi la simplicité de certains pas de base, qui permet aux novices de pouvoir s’amuser, sans avoir particulièrement de facilité à bouger son corps.
Le jitterbug est donc une danse qui rassemble, et qui doit pouvoir s’adresser au plus grand nombre.