La Salsa
La Danse et son Histoire
La Salsa
en details
Origine : Cuba et ses rythmes afro-cubains
Caractère : joyeuse, insouciante et effrontée
Forme : danse à 4 temps syncopée avec un fort travail des hanches
Tempo : 30 à 32 mesures par minute
SALSA :
La salsa porte bien son nom, c’est un mot espagnol qui signifie « sauce ». En effet, la salsa est issue de la fusion entre de nombreux rythmes provenant de Cuba et le jazz. Elle est donc un mélange de différents rythmes et styles musicaux. Le terme de salsa est apparu pour la première fois dans les années 60 aux Etats Unis, Izzy Sanabria, un designer graphique des Studios Fania l’utilise pour résumer à lui seul toute la musique latine, un mot fédérateur dans lequel tous les artistes se retrouveraient. A la télévision New-Yorkaise, une émission sous le nom « Salsa TV Show » démarre; Dès lors, pour notre plus grand bonheur, la salsa a fait le tour du monde et ne cesse d’ensorceler ses nouveaux adeptes !
Toutefois, la salsa est un genre musical et une danse ayant des racines cubaines, mais elle va rapidement toucher tous les pays en contact avec la mer des caraïbes, notamment la Colombie, le Panama, Puerto Rico, la République Dominicaine, le Vénézuela…
Les Origines :
Un antique prédécesseur de la Salsa est la Contredanse dansée à Versailles qui fut exportée vers la Cour d’Espagne avant de rejoindre les terres des Caraïbes durant la phase de colonisation sous le nom de Contradanza.
On retrouve également une influence africaine dans l’instrumentation.
La révolution castriste marque un tournant important dans l’histoire de la salsa : exil de nombreux artistes cubains aux États-Unis.
La musique :
Les instruments indispensables à la salsa sont :
– les percussions : la clave (les plus usuelles sont celle du son, de la rumba et de la samba), la campana, les maracas, le bongo, les congas, les timbales.
– les instruments à cordes : la guitare, la contrebasse, le clavier et parfois le violon,
– les instruments à vent : la trompette, le saxophone, le trombone et la flûte traversière.
Comme l’arc en ciel, la salsa change de couleurs au gré des musiciens qui l’interprètent, la multitude de styles lui permet d’évoluer depuis plus de 50 ans sans prendre une ride !
La danse :
La richesse de la salsa cubaine est qu’elle peut se danser de diverses façons
– en couple (casino), le couple de salseros exécute généralement une multitude de figures et de pas.
– en « suelta », pas en solo chorégraphiés, les danseurs peuvent se séparer pour démontrer leur savoir-faire en matière de jeux de pieds.
– en rueda de casino, en cercle avec plusieurs couple de danseurs, le meneur annonce différentes figures qui sont exécutées en même temps par les couples, et la particularité c’est que l’on change de partenaire tout en continuant de danser.
La rueda est spécifique à la salsa cubaine, son succès est dû au fait qu’elle permet de faire danser de deux à trente couples tout en s’amusant et de varier les passes à l’infini.
Différenciation salsa cubaine, portoricaine et colombienne :
En salsa cubaine, les danseurs dansent de façon circulaire, en se déplaçant constamment, y compris pendant les tours. Les pas de base, se font en miroir pour l’homme et la femme.
La salsa cubaine peut également se danser en faisant « la rueda ».
Elle se danse sur la base d’une mesure de 8 temps, découpés en 2. En effet, on compte « 1,2,3 » (pause) « 5,6,7 » (pause). La pause correspondant au temps suspendu de la mesure rythmique, durant lequelle on pourra executer la frappe salsa.
+ La salsa cubaine prend ses racines dans le « son » cubain, très africain. Ainsi, c’est une danse très ancrée dans le sol, dans la terre.
+ En salsa portoricaine, les déplacements se font de façon linéaire . La technique de guidage du danseur est minutieuse (notamment au niveau des pressions et contre-mouvements).
Contrairement au danseur de salsa cubaine, le danseur de salsa portoricaine ne prend pas la main de sa partenaire, il la lui demande par un « appel de main », auquel la danseuse répond en lui présentant sa main. La danseuse peut enchaîner de nombreux tours à la suite.
En salsa portoricaine, il y a 3 courants principaux :
– le « New York style » ou « salsa new-yorkaise »: le style est fluide, gracieux et harmonieux. C’est le style ou la fille tourne le plus sur elle-même. Il est dansé sur le 2. Le danseur et la danseuse sont amenés, lorsqu’ils ne sont plus en position de couple ( c’est-à-dire liés par la main), à effectuer des « shines » (vient de l’anglais « shoe shine » signifiant cirage de chaussure), jeux libres de pieds, ou séduction et provocation sont au rendez-vous.
– le «Palladium » : style dansé plus aux Antilles. Il est dansé sur le 2.
– le « Los Angeles style » : version plus acrobatique, dont le style est explosif et dynamique. Elle est dansé sur le 1.
+ En salsa colombienne, la plus commune en Amérique Latine, les partenaires sont très proche l’un de l’autre. C’est une danse où prime l’esthétique et le caractère, plus que les mouvements ou les figures. Tout se passe dans les pieds. Les jeux de jambes sont en général plus complexes que pour les autres styles car extrêmement rapides et énergiques. On y retrouve l’influence du twist.
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